Dix ans après la catastrophe économique vécue en 1997 suite à la fermeture de l’usine Renault à Vilvorde, la Belgique doit une nouvelle fois faire face à une grande vague de licenciements entraînée cette fois par l’arrêt d’une partie de l’activité de Volkswagen à Bruxelles.
La Belgique est meurtrie depuis lundi dernier. Les responsables du site belge du grand industriel allemand de l’automobile, Volkswagen, ont enfin annoncé la mauvaise nouvelle tant redoutée : l’usine de Forest, productrice essentiellement de la Golf, arrêtera bel et bien, sur ce site, la production de ce cette voiture d’ici 2008, ce qui devrait entraîner la suppression de quelque 4000 emplois.
Sur un plan national, cette fermeture signifie la disparition de près du quart de la production automobile belge. Traumatisés par la fermeture de l’usine Renault de Vilvorde en 1997, les salariés belges Volkswagen n’arrivent pas à accepter cette décision et ont renouvelé leur appel à la grève lancé depuis vendredi dernier.
Mais le premier constructeur automobile européen ne semble pas vouloir ou pouvoir changer d’avis. Cette restructuration serait directement reliée aux difficultés récurrentes rencontrées aux Etats-Unis et en Chine et aux capacités de production excédentaires en Europe de l'Ouest.
Pour se justifier, Volkswagen rappelle que la Belgique n’est pas le seul pays touché par cette crise. Le groupe doit en effet supprimer près de 20 000 autres emplois en Allemagne d’ici 3 ans. D.A.
Source fenetre sur europe